Plusieurs études suggèrent que la sévérité des symptômes de la gueule de bois pourrait être corrélée avec un risque familial d’alcoolisme. Des personnes ayant un père alcoolique souffriraient de symptômes plus sévères ou plus fréquents que les autres.
Ces travaux ont été étendus au risque de modification du comportement chez les gros consommateurs, tel que mesuré par « l’échelle de l’alcoolisme » MacAndrew (MAC). L’alcool étant un produit psycho actif, il agit sur le fonctionnement du cerveau. Il modifie la conscience, les perceptions, et donc aussi le comportement d’un individu.
Après ajustement sur le sexe, sur la quantité moyenne consommée en une occasion, et sur le penchant naturel à l’alcoolisme (à l’aide des résultats des pères des individus au dépistage SMAST, Short Michigan Alcoholism Screening Test), il est mis en évidence qu’une consommation chronique entraîne un risque de modification du comportement plus important.
De plus, les personnes présentant un risque élevé ressentent davantage la sensation de manque, et ont une gueule de bois plus prononcée, ce qui peut induire une tendance à consommer de l’alcool afin d’améliorer leur état.